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TIC pour l'efficacité

TIC pour l'efficacité
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10 mars 2006

Mensurations originales pour la "cocotte" de Bill

Une fois n'est pas coutume, Microsoft semble se lancer sur une innovation. Une vraie innovation sur un marché difficile. Celui de la taille.

Beaucoup d'essais ont été des flops, les pda-téléphone, les Tablet-PC, la bonne taille n'est pas facile à trouver. Pas mal d'essais ont eu lieu, intégrant la messagerie, le GPRS, le ceci, le cela. Mais celle là n'avait encore jamais été faite. A priori à mi chemin entre la Game-Boy et le Tablet PC, voici l'origami.

Origami es-tu mon ami? Mobilité oblige, il tente de combler un vide ... qui n'est peut-être pas très important. A suivre. Pour le Tablet PC, c'est à l'usage que nous avons pu voir qu'il n'était pas fiable ni vraiment pratique. A tester et à suivre.

Présentation sur ITRManager.com ou dans Le Monde

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10 mars 2006

Le débat "démocratique" vire au ridicule

Tout le monde est d'accord : les internautes qui téléchargent sont aussi ceux qui achètent le plus de CD. Alors que faut-il pour que les soit-disant défenseurs des auteurs et compositeurs et surtout nos politiques le comprennent??
Bien sûr il y a les excès, bien sûr il y a les extrémistes, les abus et les profiteurs. Mais il y a aussi les gens qui roulent à 160 km/h et qui trouvent encore ça normal.
Si on suit ce raisonnement, pourquoi existe t-il des forfaits de connexion illimitée? Après tout celui qui ne l'utilise pas paie autant que celui qui l'utilise.

Nos élus nous ont donné une leçon de démocratie cette semaine. J'enlève le texte que t'as voté quand j'étais pas là, puis finalement je le remets pour éviter d'être anticonstitutionnel, et finalement je vote contre pour te clouer le bec. Du grand jeu.

Une vision de professionnelle plus objective dans l'express à lire ici

26 janvier 2006

Da Windows code

Microsoft, décide de proposer une licence de son code source de Windows. Non pas qu'il s'agisse d'aller vers la transparence et l'efficacité, mais pour échapper aux amendes journalières très importantes fixées par la justice européenne.
Pourtant, il ne semble pas certain que l'Europe accepte ce geste aussi simplement. Bien des questions se posent encore. Pour en avoir une vue assez pluraliste, voici deux sources :
celle de l'agence Reuters, qui se veut factuelle : ici
et celle de silicon, plus axée technique : ici

En tout cas, pas de panique, Microsoft ne se lance pas dans l'open source.

21 janvier 2006

Téléchargement sur l'Internet : marre d'entendre des inepties

Ca fait maintenant des lustres que chacun y va de sa petite phrase, de sa petite proposition pour punir les internautes et rassurer les éditeurs. STOP!! Ca suffit, il faut maintenant prendre iun peu de recul et surtout réfléchir deux secondes. Ca m'a pris en écoutant notre ministre de la culture. Le pauvre n'a toujours rien compris et c'est bien dommage.
Pour ne pas être trop long, juste deux réflexions et le lien vers des sources intelligentes et éclairées.
Pour les réflexions, je ne vais pas raconter ma vie, mais je n'aurais certainement jamais écouté de jazz si lorsque j'étais étudiant je n'avais pas eu accès aux "bibliothèques pour tous" dans lesquelles je "louais" des vinils pour 1 Franc. Du coup, je pouvais emprunter les yeux fermés pour écouter tranquillement chez moi et enregistrer sur cassette si ça me plaisait. C'est ainsi que j'ai découvert les monstres du Jazz et qu'ensuite j'ai acheté des CD de ceux dont je suis devenu admirateur.
Ensuite, je dois avouer que jamais je n'aurais écouté Mozart sans l'internet. Un jour, j'y ai entendu son Requiem et j'ai fondu. Je l'ai commandé et il a tourné en boucle pendant des semaines dans ma voiture. Révélation  tardive, certes, mais une ouverture et l'amorçage d'achats qui n'ont cessé depuis.

Ces deux petits exemples pour dire que tout ce petit monde se trompe profondément. Bien entendu, il n'est pas question de cautionner les gens qui font un trafic marchand des oeuvres téléchargées! Mais il s'agit d'une minorité. Pour les autres, c'est une porte ouverte vers la culture. N'est-ce pas le voeu de tous les artistes (je parle des vrais, pas de ceux qui ne font que du commerce)? Les "pirates" d'aujourd'hui peuvent devenir les consommateurs de demain.
En aucun cas le téléchargement ne doit être gratuit. Mais des solutions existent. Les modèles doivent simplement changer. Lorsque le train est arrivé, nous avons changé notre façon de penser les distances. L'internet est un changement majeur dans nos pratiques quotidiennes, les ministres de tout poil devraient peut-être ranger leur manuel d'enarque pour sortir dans la rue, surfer sur le web et se faire une vraie opinion.

Alors pour conclure, je vous invite à lire l'intervention d'un économiste que j'apprécie particulièrement. Nicolas Curien n'est pas mon frère, mais je trouve sa position intelligente et constructive. Vous trouverez ici une présentation qu'il a fait au festival de Cannes en 2004, et ici un rapport plus complet.

L'internet est un outil fabuleux pour l'accès à la culture, tout le monde doit en profiter.

20 janvier 2006

Le nouveau décapsuleur de cerveau est arrivé!

Si vous ne connaissez pas encore FreeMind, que certains appellent "le décapsuleur de cerveau", c'est le moment. La nouvelle version vient d'arriver et c'est un vrai bonheur.

Il s'agit d'un outil qui permet de construire une arborescence. Pour prendre des notes, organiser des idées, essayer de classifier des concepts, présenter des idées, c'est un outil absolument génial.  Ca peut ressembler à ça :
freemind_computer_knowledge

Le branches peuvent être liées entre elles, permettre de d'ouvrir des fichers etc. C'est un outil qu'il faut absolument utiliser pour comprendre ses possibilités.
Bien entendu, j'entends d'ici ceux qui me diront "Oui, mais moi j'utilise MindManager, c'est drôlement bien. C'est certainement vrai, mais FreeMind est un logiciel Libre... et ça change tout. Et puis sincèrement "FreeMind" c'est quand même plus sympa comme nom que "MindManager" non?

Comme c'est écrit en Java, il faut installer le JRE (Java Runtime Environment) en premier lieu. Il se trouve ici. Une fois Java installé (version complète préconisée), il suffit d'aller chercher FreeMind ici, et de l'installer à son tour. Ensuite, à vous de jouer. Vous allez gagner du temps et beaucoup d'efficacité.

Vous pouvez utiliser cet outil que vous soyez Windosien, MacOSien ou Linuxien!

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28 décembre 2005

L'innovation en train de se propager vers le journalisme

Un article intéressant de Francis Pisani (Le monde, AgoraVox, ...). J'aime particulièrement le passage :

L'innovation qui compte c’est celle qui intègre affaires, technologie ET société. C’est en effet l’usage qui façonne l’évolution des technologies, le succès des entreprises et même la façon dont les journalistes rendent comptent de ces phénomènes. Le meilleur exemple de cela c’est ce qui se passe avec Open Source dont les implications couvrent les trois domaines.

Il n'y a rien à jeter. J'adhère au fond et à l'exemple.

Lire l'article complet

2 décembre 2005

Carnot sauveur de l'innovation dans l'hexagone?

Tout le monde s'accorde à dire que l'innovation est la clef de voûte du devenir des emplois industriels et dérivés sur notre territoire. Mais voilà, innover n'est pas simple. On nous répète que les cerveaux français ne pensent qu'à fuir, que les industriels nous quittent à grands coups de délocalisation. Dans ces conditions, comment envisager un avenir serein?

 

Pourtant, la recherche française est bonne, n'ayons pas peur de le dire, elle est même excellente dans bien des domaines. Mais alors pourquoi cela ne se concrétise t-il pas en emplois? Mais au fait, l'innovation c'est quoi exactement?  N'aurait-on pas un peu tendance à confondre recherche et innovation?

 

Un ponte national de l'innovation disait dans un congrès il y a quelques mois « la recherche c'est transformer de l'argent en idées, l'innovation c'est transformer des idées en argent ». C'est certes un peu provocateur, mais finalement, c'est peut-être bien ce qu'il nous manque. Nous avons beaucoup de bonnes idées, lesquelles sont souvent transformées par d'autres. Faire de l'argent est toujours considéré comme sale, bien entendu, mais créer des emplois ou les maintenir ?

Il faut donc maintenir le niveau de notre recherche et l'améliorer sans cesse. Pour cela, il faut effectivement débloquer des crédits et relancer des programmes ambitieux. Pour en être convaincu, lire le plaidoyer de Jean-Claude Lehmann, éminent scientifique, dans Le Monde du 23 novembre dernier qui en parle beaucoup mieux que moi.

Le gouvernement vient, le 24 novembre d'accepter un projet de loi dans ce sens. Du moins un premier pas. Dans ce projet, un élément est assez nouveau : les instituts Carnot. Il s'agit de structures de recherche chargées de faire le lien entre le public et le privé. Autant dire un vrai défi chez les gaulois que nous sommes! Pourtant, ce modèle fonctionne, il est calqué sur les Fraunhofer d'outre Rhin. Ces instituts sont financés par l'Etat en fonction des contrats privés qu'ils décrochent. Ceci ne peut pas être une fin en soi puisque dans ses conditions la recherche fondamentale n'est plus possible, mais elle permet un transfert beaucoup plus efficace et dynamique que ce que nous connaissons. Par exemple, le brevet du format MP3 est détenu par un Fraunhofer. Alors si ce système peut dégager des crédits finançant la recherche fondamentale qui elle alimente ce transfert, la boucle est bouclée...

Le schéma, s'il est un peu simpliste, ne peut nous tirer que dans le bon sens. L'industrie et la recherche ne dialoguent pas assez, c'est une évidence et toutes les initiatives qui pourront faciliter ce dialogue seront nécessairement positives, elles aideront le transfert et l'innovation. Il s'agit de notre seul atout pour lutter contre les low cost et continuer à avancer. On le voit bien, l'emploi est le nerf de la guerre, aucun effort constructif n'est à négliger dans ce domaine. Le public et le privé pourraient peut-être se rejoindre pour l'occasion?

 

24 novembre 2005

Opera : navigateur virtuose

Ça faisait plus d'un an et demi que je louais les qualités de FireFox, navigateur novateur et libre, tellement plus agréable et performant qu'Internet Explorer. La navigation par onglets, la gestion des mots de passes, la personnalisation, beaucoup d'avantages distinguent cet outil qui a maintenant une vraie part de marché. Pourtant, je suis tombé sur un concurrent qui m'a impressionné par ses fonctionnalités, ses possibilités, son ergonomie. J'ai essayé Opera et je suis en passe de l'adopter. Fonctionnalités pratiques et étonnantes, accessibilité, personnalisation, tout y est. The best in browsing Plaçons nous du côté de l'utilisateur, évacuons les considérations de logiciels libres, de monopole et même de technologie. Ne regardons pas sous le capot, mettons nous simplement au volant. Que peut vous apporter le navigateur Opera par rapport aux autres? Et bien pour ceux qui sont toujours sur Internet Explorer, il y a déjà la navigation par onglets, familière des utilisateurs de FireFox et tout simplement indispensable. Mais le problème est qu'on s'y habitue. Du coup, à chaque fois qu'on lance notre navigateur, on ouvre les cinq ou six fenêtres qui sont toujours les mêmes pour zapper entre les ressources web qui nous sont familières. Et bien Opera permet de gérer des sessions qui gardent en mémoire les pages à ouvrir automatiquement. C'est un petit rien qui change la vie! Imaginez votre session « Presse » qui ouvre les pages de tous vos journaux favoris en un seul clic, la session « blog » qui va vous ouvrir vos blogs bien aimés etc. C'est d'un pratique extra-ordinaire. Une autre fonctionnalité partagée avec FireFox est que ce navigateur est personnalisable. Ça peut parfois être gadget, mais c'est en l'occurrence très agréable. Et du point de vue de l'accessibilité (mal voyants), c'est essentiel. Je parle à mon ordinateur, c'est grave docteur? Mais là où mon entourage a failli appeler les hommes en blanc, c'est quand je me suis mis à lui parler ... et qu'il m'a répondu!! Parce que figurez-vous qu'Opera reconnaît un certain nombre de commandes vocales comme « Opera speak! » qui permet de l'entendre lire le texte sélectionné. L'opération nécessite simplement le téléchargement d'une application qui s'installe toute seule. A partir de là, armé de votre micro (que vous utilisez avec Skype forcément), vous pouvez vous mettre à dialoguer avec votre navigateur. Pour faire sensation en société, votre succès est assuré. De façon plus pratique, l'accessibilité a ainsi fait un grand pas. Bon pour l'instant, seul l'Anglais est utilisable. Ce qui fait qu'il faut particulièrement faire attention à sa prononciation et qu'il ne peut lire de façon intelligible que des textes en anglais. Mais sincèrement, l'expérience vaut la peine. Au registre des facilités offertes à l'utilisateur, il y a aussi le maniement de la souris qui peut être interprété par le navigateur et certainement pas mal d'autres choses que je n'ai pas encore expérimenté. Encore une précision : il fonctionne sur plusieurs systèmes d'exploitation et une version française est disponible. Il n'y a aucun obstacle à un petit essai. Lancez-vous!
14 novembre 2005

Libre échange des brevets

Pour promouvoir le logiciel libre et surtour rendre plus simple la gestion de leurs propriétés intellectuelles, des grandes firmes (IBM, Sony et Philips, excusez du peu) ont fondé une société de partage sans redevance des brevets linux.
Ils essaient par là-même de contredire le paradigme selon lequel le libre engendrerait des problèmes légaux d'utilisation, liés à la propriété intellectuelle.
Lire dans Canoe

18 octobre 2005

L'université Louis Pasteur de Strasbourg : un exemple ?

L'ULP est une université remarquable. Elle a tout d'abord des atouts, avec son envié prix Nobel (Jean-Marie Lehn en Chimie 1987) et sa médaille Fields (René Thom en 1958). Mais surtout elle sait s'y prendre pour exploiter ses compétences et se développer. Depuis bien longtemps, cette université pratique et encourage la pluridisciplinarité, se positionnant ainsi à la pointe sur certaines niches aux frontières de différentes disciplines, elle possède une valorisation de sa recherche performante et elle développe les partenariats tous azimuts.
Résultat, elle a aujourd'hui une envergure mondiale alors qu'elle est 43e française par le nombre d'étudiants. Elle a propulsé la région au devant de la scène internationale des biotechnologies, sujet à l'avenir au combien prometteur et ce n'est qu'un exemple.
Décidément, bien des universités  pourraient s'inspirer de cet exemple. Nous pourrions y trouver un certain nombre de réponses aux problèmes de la recherche auxquels doit faire face notre pays.
Lire par exemple dans les echos (abonnés)

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